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Le Pen - Page 6

  • Vers une régularisation massive des clandestins de Calais

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L'installation officielle à Calais d'un bureau du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés marque l'échec total de la politique d'immigration menée par Nicolas Sarkozy depuis sept ans, et montre l'impuissance de la Commission européenne.

    Celle-ci avait en effet décidé d'installer prochainement à Calais un centre d'accueil de demandeurs d'asile pour obliger les Britanniques à « prendre leur part du fardeau de l'immigration clandestine », selon ce que disait Jacques Barrot.

    Mais le bureau du HCR a pour mission d'inciter les clandestins à demander l'asile à la France. Puisque les Anglais n'en veulent pas, nous devrons les garder. Et garder tous ceux qui continuent d'affluer.

    M. Sarkozy résout le problème de l'immigration clandestine en faisant des clandestins des réfugiés. Il fait la politique de l'extrême gauche : pour qu'il n'y ait plus de « sans-papiers », il suffit de leur donner des papiers.

    Une fois de plus, le Front National avait raison : Nicolas Sarkozy a trompé les Français. Qu'ils s'en souviennent quand ils mettront dimanche leur bulletin dans l'urne.

  • Les promesses et la réalité

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il y a les sempiternels effets d'annonce de Nicolas Sarkozy, ses promesses permanentes, et il y a la réalité, qui est tout autre.

    La Cour des comptes révèle ainsi que les dépenses du budget de l'Etat ont augmenté de 3,4 % en 2008, alors que l'objectif était 1,9 %. Alors que la crise n'a eu qu'un impact très limité, le déficit budgétaire a atteint 56,3 milliards d'euros, ce qui représente une énorme augmentation de 47 %.

    Le pire est à venir, puisque ce déficit devrait doubler en 2009.

    Il n'y a donc eu aucune « rupture » sur ce plan comme sur les autres, mais une lourde aggravation de la catastrophique situation financière de la France.

    Sur ce plan comme sur les autres, Sarkozy est pire que Chirac, ce qui n'est pas peu dire.

  • Ceux qui se « moquent du monde »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il est possible que le parti socialiste « se moque du monde » sur la Turquie, comme l'affirme François Fillon, mais ce qui est absolument certain est que Nicolas Sarkozy et son UMP vont beaucoup plus loin. Ils ne se contentent pas de se moquer des Français, ils leur mentent délibérément.

    Nicolas Sarkozy avait promis d'arrêter les négociations d'adhésion. Il les a laissé se poursuivre normalement, y compris lorsqu'il a présidé le Conseil européen. Sur ce point comme sur tant d'autres, il fait le contraire de ce qu'il dit.

    Philippe de Villiers n'est pas plus crédible dans la mesure où il n'est qu'une roue de secours de l'UMP.

    Seul le Front National s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

  • La kalachnikov de La Courneuve

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il y a longtemps que l'on sait qu'il y a des armes de guerre dans les zones de non-droit, dont celle dite des 4.000 à La Courneuve est l'une des plus emblématiques.

    Il est bien évident, n'en déplaise aux autruches qui nous gouvernent, que ces armes n'ont pas pour destination de servir à la décoration des caves.

    L'attaque du convoi transportant un « jeune » qui avait déjà lui-même tiré au pistolet à grenaille sur les forces de l'ordre n'est donc hélas que le point de départ d'une nouvelle escalade de la violence des cités.

    Rappelons qu'en 2002, il y a sept ans, M. Sarkozy devenait ministre de l'Intérieur et roulait des mécaniques en affirmant qu'il allait agir pour rétablir la sécurité. Sept ans plus tard, M. Sarkozy est président de la République, et roule toujours des mécaniques, mais ce sont les voyous qui agissent, et l'insécurité franchit un nouveau palier.

    La kalachnikov de La Courneuve montre à quel point les Français ont été trompés.

  • Le négationnisme de Fillon

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon François Fillon, « il n'y a plus de débat institutionnel entre l'Europe fédérale, l'Europe confédérale, l'Europe souverainiste ».

    François Fillon nie donc l'existence de forces politiques, en premier lieu le Front national, qui contestent la pensée unique sur l'Europe et refusent la fin des souverainetés nationales.

    Le Premier ministre oublie que le débat institutionnel est si loin d'avoir disparu que le traité de Lisbonne, qui devait entrer en application le 1er janvier 2009, est en panne, en Allemagne, en Pologne, en Irlande, en République tchèque.
    Si M. Fillon ne voit pas de débat, c'est parce qu'il refuse le débat démocratique, comme ses maîtres de Bruxelles, afin d'imposer le diktat du super-Etat européen dont les peuples ne veulent pas.

    [Le propos de François Fillon, dans Le Figaro d'aujourd'hui :
    "Ce scrutin se déroule dans un contexte totalement inédit. C'est la première fois, depuis très longtemps, qu'il n'y a plus de débat institutionnel entre l'Europe fédérale, l'Europe confédérale, l'Europe souverainiste. Ce débat-là est réglé, d'une certaine façon, par l'élargissement. Il a été réglé aussi par le compromis élaboré par le président et la chancelière allemande avec le traité de Lisbonne."]

  • Quel progrès démocratique, mes chers collègues !

    Explication de vote de Jean-Marie Le Pen sur le rapport Corbett visant à modifier le règlement au Parlement européen

    A la suite du rejet en commission constitutionnelle de l'amendement sur le doyen d'âge, MM. Schulz et Daul, les deux compères de la libérale-sociale-démocratie représentent le même amendement en plénière.

    On apprenait autrefois dans les humanités classiques que se tromper est humain, persévérer est diabolique.

    La leçon n'a manifestement pas été retenue. Il est vrai que centrer l'activité du Parlement européen sur ma modeste personne confine au pathétique. En effet, bafouer à ce point son propre règlement prépare en germe un totalitarisme larvé.

    A quand la suppression des groupes minoritaires ? A quand l'élimination des députés récalcitrants ?

    De Claude Autant-Lara à Jean-Marie Le Pen, la boucle est bouclée. En 1989, après le remarquable discours du grand cinéaste, on supprimait le discours du doyen d'âge. Vingt ans après, on supprime le doyen d'âge pour éviter que le diable Le Pen ne préside à l'élection du Président du Parlement européen.

    Quel progrès démocratique, mes chers collègues !

    MM. Schulz et Daul me font, à leur corps défendant, une remarquable publicité gratuite que je ne manquerai pas d'exploiter. Seul contre tous, je relève le défi et prend à témoin les vrais démocrates et les européens sincères : cette mascarade et ce déni de démocratie ne servent pas l'Europe mais les intérêts masqués et partisans d'une petite coterie politicienne.

  • Ils l’ont fait…

    Le Parlement européen a adopté mercredi une réforme de son règlement intérieur qui va empêcher Jean-Marie Le Pen de présider, en tant que doyen, sa session inaugurale au lendemain des élections européennes.

    Un amendement annulant la règle du doyen d'âge, déposé par les présidents des deux plus grands groupes politiques du Parlement, le socialiste allemand Martin Schulz et le conservateur français Joseph Daul, a été adopté à une écrasante majorité avec le soutien des Verts et des Libéraux.

    Jusqu'à l'élection d'un nouveau président, la session constitutive du nouveau Parlement issu des urnes sera désormais présidée, non plus par le plus âgé des députés présents, mais par le président sortant ou, à défaut, par un vice-président sortant.

    Dans l'hypothèse peu probable où ni le président sortant, ni les quatorze vice-présidents sortants ne font partie des députés réélus, ce sera le député "ayant exercé le plus long mandat" qui remplira la fonction.

  • Nicolas Sarkozy gagne la médaille d’or du bonimenteur

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le bonimenteur de foire a encore gagné le concours de boniments dans son discours électoral de Nîmes.

    Grande nouvelle : pendant la présidence française Nicolas Sarkozy a « changé l'Europe » : grâce à lui les Français ont « cessé d'avoir le sentiment qu'elle se fait sans eux et parfois contre eux » !

    Dommage que personne ne s'en soit aperçu...

    Il n'a pas craint d'affirmer que c'est l'Europe qui peut apporter la réponse à la crise intellectuelle et morale, alors que cette Europe est structurellement l'un des moteurs de cette crise.

    Il ne nous aura pas épargné son mensonge habituel sur l'adhésion de la Turquie, sujet sur lequel il fait avec application le contraire de ce qu'il dit.

    Le camelot du traité de Lisbonne prétend que tous les pays sauf l'Irlande et la République tchèque ont ratifié le traité, alors que ni la Pologne, ni même l'Allemagne, ne l'a encore ratifié.

    Il ose dire que grâce au traité l'Europe sera « délivrée de la règle de l'unanimité », alors qu'il s'agit d'enchaîner les nations par la suppression de leur souveraineté.

    Il ne nous aura rien épargné, pas même la promesse d'une baisse des impôts !

    Les Français doivent se réveiller, et saisir l'occasion des élections au Parlement européen pour signifier à Nicolas Sarkozy qu'ils ne sont plus dupes de toutes ces craques.

  • La honte des prisons françaises

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le nouveau mouvement des surveillants de prison montre que dans ce domaine-là aussi, comme tant d'autres, Nicolas Sarkozy n'a rien changé à une situation qui nécessitait des réformes immédiates.

    Le taux de densité carcérale est aujourd'hui de plus de 120 %, contre102 % dans l'ensemble des pays européens.

    Cette surpopulation, qui engendre naturellement nombre d'incidents et de graves difficultés de travail pour les surveillants, est la honte de la France. Elle est indigne d'un pays civilisé, et le gouvernement sera directement responsable des débordements qui ne manqueront pas de se produire si cette intenable situation perdure.

  • Aujourd’hui comme il y a 600 ans

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen

    Y a t-il comparaison possible entre les grands prédateurs du XVe siècle, Isabeau de Bavière, Bedford, Cauchon et les homoncules de l'Européisme ? Entre l'infâme Traité de Troyes et l'ignoble Traité de Lisbonne dont le texte reformaté par Nicolas Sarkozy a pourtant été rejeté au référendum par une large majorité de Français.

    De quoi s'agissait-il il y a près de 600 ans?

    De livrer la France au Roi d'Angleterre avec la complicité de l'Université de Paris, de l'Eglise de France et des intrigants féodaux.

    De quoi s'agit-il aujourd'hui?

    De faire disparaître la France dans un ensemble soi-disant européen dont on ne connaît d'ailleurs pas les limites géographiques ou politiques, avec la complicité de ceux dont la mission sacrée est de défendre l'unité, l'indépendance et l'inaliénable souveraineté de la France.

    Comment ne pas être frappé par le parallélisme des situations qui amenèrent Jeanne d'Arc à quitter la maison paternelle de Domrémy, et les évènements qui annoncent et préparent l'effacement de notre pays.

    Certes apparemment, et pour l'instant du moins, il n'y a ni guerre ni famine, et ce n'est par la soldatesque en armes qui parcourt nos routes en pillant et tuant. Mais, aussi les corps et les âmes sont moins bien trempés et la crise qui commence ne va pas manquer d'aggraver le chiffre déjà scandaleux de 7 millions de pauvres dans notre pays.

    Dans les périodes de décadence et de dictature molle, ce qui est difficile, ce n'est pas tant de faire son devoir, c'est de le discerner. Dans le tourbillon cybernétique, le déferlement des images et des sons, la multiplicité des influences, la corruption morale et intellectuelle des pseudo-élites, le triomphe du matérialisme, l'effacement et l'adultération des dogmes religieux, l'avachissement des caractères, comment trouver son chemin autrement que par référence aux épreuves passées, aux principes et aux traditions de notre peuple.

    Comme les oiseaux piégés la nuit par les projecteurs, nos opinions sont prises au jeu des manipulateurs.

    Ce que ne voyaient pas la plupart de nos compatriotes, c'est que leur prospérité relative leur masquait le vol de leurs biens les plus précieux préalablement dévalorisés par des campagnes d'intoxication.

    En échange des promesses fallacieuses de l'Euro, on les prive de leur Patrie, de leur territoire, de leur identité, de leur patrimoine et quand ils se doutent qu'ils ont été floués, les voleurs, les traîtres, leur disent : "Il est trop tard ! Vous avez signé le pacte de l'Union Européenne".